Le bâtiment présenté sur la photo virale sur cette publication, ne change pas de couleur, une fois « aimée ». Il s’agit d’un comportement appelé « clickbait » ou « engagement bait » ou encore « incitation à interaction ». Méfiez-vous en.
Une publication si virale sur Facebook, présente un bâtiment avec une légende affirmant que la couleur de ladite infrastructure change automatiquement de couleur, si l’image est likée (aimée : ndlr). Le post lit : « Si vous likez la photo, la couleur du bâtiment changera ».
Publié le 1er novembre 2023, l’allégation a très vite récolté plus de 152.000 mentions « J’aime » aux côtés de 1.500 commentaires et près de 280 partages sur la page « Commerce générale, prestations de services et divers », suivie par 266.000 followers.
Un piège à clics
Congo Check trouve que la viralité de cette publication est résultante d’un comportement souvent sanctionné par Méta, appelé « engagement bait » ou « clickbait » ou encore « incitation à interaction ».
En cliquant la mention « J’aime » de l’image, le bâtiment n’a pas changé de couleur. Ce qui atteste qu’il s’agit d’un piège à clics.
Par définition, un piège à clics ou attrape-clics, appelé vulgairement pute à clics, ou putaclic, est un contenu web destiné exclusivement à attirer le maximum de passages d’internautes afin de générer des revenus publicitaires en ligne, au mépris de toute autre considération.
Certaines de ces actions ont déjà fait l’objet d’un changement d’algorithme ou d’un communiqué Facebook afin de freiner son développement.
Congo Check, dans sa mission de dissocier le vrai du faux, a toujours sensibilisé sur le méfait de l’usage ou recours aux pièges à clics. Nous avons auparavant détruit des incitations à interaction (ici, ici, ici voire ici).
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