En date du 31 Aout dernier, la page du Troubadour de Brazzaville a publié un article sur l’opération entreprise par la police dans le cadre de la lutte contre la vente des produits pharmaceutiques Shalina. Une opération qui aura donné cours à une vindicte de la part des vendeurs de ces produits qui se sont attaqués à une pharmacie située au marché Total au quartier Bacongo. L’attaque de cette pharmacie est partie d’une rumeur selon laquelle, c’est le responsable de cette pharmacie qui aurait demandé à la police d’effectuer une descente sur terrain auprès de ces vendeurs. Une information sans preuve constatent de Congo Check.
Faux, le responsable de cette pharmacie n’a pas demandé à la police d’effectuer une descente sur terrain
Pour le syndicat national des pharmaciens du Congo qui s’est réuni mardi 31 août à Brazzaville en assemblée générale, l’opération de police n’a pas été commanditée par la pharmacie Tahiti. Lors de cette assemblée, ils ont dénoncé la violence des manifestants, et ont marqué leur ras le bol en prenant certaines mesures.
“Vue la gravité de la situation, les pharmaciens du Congo réunis en assemblée générale, marquent leur indignation et adoptent les mesures suivantes : l’observation d’un arrêt d’activité en baissant les rideaux sur toute l’étendue du territoire national de tous les pharmaciens et grossistes répartiteurs ce mercredi 1er septembre de 5h du matin à 12h”, a rapporté le Dr Fila Mbombolo Kiminou, secrétaire général du Syndicat national des pharmaciens du Congo, lors de la lecture de la déclaration finale sanctionnant leur assemblée générale.
A cet effet, la journée du mercredi 01 Septembre a vu toutes les pharmacies de Congo être fermées jusqu’à 12 h, en guise de protestation contre les actes de vandalisme perpétrés contre l’une des officines. Par ailleurs, les pharmaciens ont demandé aux autorités que des dispositions soient prises pour la sécurité de leurs biens et familles.
Pour rappel, la vente des produits Shalina est prohibée en République du Congo, car considérés comme des faux médicaments, et ceux qui exercent ce commerce, le font de manière illégale. Ces derniers sont souvent sujets des opérations de police dans le cadre de la lutte contre la vente des faux médicaments.