Les déclarations d’internautes sur une utilisation actuelle des vaccins russes ou l’introduction prochaine d’un vaccin japonais dans le cadre d’une étude clinique contre la maladie à virus Ebola sont fausses indiquent les sources du comité multisectoriel de riposte à la maladie à virus Ebola et les recherches menées par CONGO CHECK. Ces recherches ont été effectuées à la suite d’un débat en rapport avec l’utilisation des populations de la partie orientale de la RDC en tant que cobayes de laboratoires sur la toile congolaise.
« Le vaccin Johnson & Johnson (J&J) est administré seulement en zones non épidémiques et sert à empêcher la penetration du virus Ébola dans ces zones. Merci de cesser de diffuser de fausses informations sur l’utilisation de vaccins russes et japonais au Nord-Kivu et Ituri » répond le professeur Jean-Jacques Muyembe Tamfum, secrétaire technique du Comité multisectoriel de la riposte à l’épidémie à la Maladie à virus Ebola (CMRE), organe de la présidence de la République Démocratique du Congo, chargé de coordonner les activités de la riposte contre la dixième épidémie d’Ebola à un tweet du mouvement citoyen Lutte pour le Changement, LUCHA.
Dans un tweet publié le 7 décembre dernier, ce mouvement pro-démocratie avait soulevé son inquiétude sur « la conduites des essais cliniques tous sur des Congolais peu ou pas informés des risques et conséquences sur leur santé.
« Le recul de l’épidémie d’Ebola constaté ces dernières semaines n’a rien avoir avec les essais cliniques de vaccins (J&J, russes, et bientôt Japonais) qui se multiplient dans un but uniquement scientifique et pécuniaire. Il est le résultat de deux ans d’efforts et du 1er vaccin » expliquait un tweet de la tread publiée sur le compte Twitter du mouvement LUCHA.
Le 18 novembre dernier, l’ambassade de la Fédération de Russie en République démocratique du Congo avait publié un communiqué sur ses comptes officiels Facebook et Twitter annonçant la fourniture par la Russie à la RDC de 5.000 doses du vaccin EpiVakEbola, enregistré en Russie.
Ni le communiqué de presse rendu public par la représentation diplomatique de la Russie moins encore les autorités sanitaires de la RDC n’ont confirmé l’introduction du vaccin EpiVakEbola dans un essai clinique dans les provinces situées dans la région orientale de la RDC.