Une publication sur le Facebook de Yannick Kapita Katanga a affirmé que le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018, Martin Fayulu, réclame la présidence de l’Union Africaine. Attention n’y prêtez pas attention, c’est une fausse information.
« Urgent Urgent Urgent Martin Fayulu réclame la présidence de l’Union Africaine. » écrit l’auteur de cette publication qui a généré plus d’une dizaine de commentaires.
Ce post a suscité des commentaires de la part des internautes, nombreux ont douté de l’authenticité et de la véracité de cette information pourtant fausse.
Congo Check a consulté les différents canaux utilisés par ce leader de la plateforme Lamuka pour communiquer, ainsi que des médias sérieux, et s’est rendu compte que cette nouvelle n’est mentionnée nul part.
Aucune trace médiatique de cette déclaration de Fayulu et démenti de son camp
En parcourant aussi avec attention sa récente sortie médiatique, jeudi 11 février à Kinshasa, Martin Fayulu n’a nullement exprimé son vœu de briguer la tête de l’Union Africaine.
Congo Check a eu à joindre Prince Epenge, porte de Lamuka qui, à son tour a réfuté ces propos attribués à Martin Fayulu.
« Nous ne pouvons pas répondre à cette question, ces histoires proviennent des membres de l’UDPS sur facebook. C’est faux, comment monsieur Martin Fayulu peut-il vraiment devenir président de l’Union africaine ? C’est faux. » déclare Prince Epenge
C’est depuis le samedi dernier que le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a pris les commandes de l’Union Africaine (UA) en marge de l’ouverture de la 34ème session de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation continentale succédant à ce poste, au président Sud-Africain Cyril Ramaphosa.
L’accession de Tshisekedi à ces nouvelles fonctions intervient alors que son opposant politique, Martin Fayulu qui se considère président de la République ,continue dénoncer un putsch électoral au sommet de la République démocratique du Congo, en appelant à une résistance pacifique pour exiger la vérité des urnes.