Début août, des publications sur les réseaux sociaux ont prétendu que la SADC aurait interdit à l’ancien président de la RDC, Joseph Kabila, de fouler ses pieds dans un pays membre de la SADC. Ces allégations sont fausses.
Selon ces publications, Kabila aurait également ordonné à sa famille de quitter la RDC en toute urgence. Sur Facebook, des internautes ont justifié cette prétendue interdiction par des preuves des accointances entre Kabila et la rébellion du M23.
Cette annonce est rapidement devenue virale sur les réseaux sociaux, relayée par plusieurs canaux.
Pourtant, les vérifications faites par Congo Check ont établi que la SADC n’a pas évoqué ce sujet. Nos équipes ont particulièrement suivi le dernier sommet de l’organisation tenu en août à Harare, capitale du Zimbabwe et aucune résolution dans ce sens n’a été prise.
Les Chefs d’État des pays membres de la SADC ont longuement abordé la situation dans l’Est de la RDC, assurant de nouveau son soutien indéfectible à Kinshasa dans la consolidation de la paix, la sécurité et la stabilité.
De plus, l’acte constitutif de la SADC consulté par Congo Check ne permet pas cette décision. Approché, l’entourage de Joseph Kabila a qualifié cette annonce d’une « aventure désespérée » du régime en place. De leur côté, les auteurs de ces publications sur les réseaux sociaux n’ont pas donné suite à nos sollicitations.