La nouvelle faisant état d’une collaboration entre la Monusco et le mouvement du 23 Mars pour faire tomber la ville de Goma a été publiée sur la page Facebook « Autorité Morale Zaïrois », et commence à faire réagir les internautes.
Méfiez-vous, cette information est fausse.
« Les rebelles du M23 collaborent avec la Monusco pour attaquer Goma »
Une nouvelle publiée en cette période critique où le mouvement du 23 Mars s’affronte avec les forces armées de la République Démocratique du Congo dans plusieurs coins du territoire de Rutshuru, Masisi et la présence des rebelles est signalée dans une partie du territoire de Nyiragongo.
Elle a été également partagée par certains internautes. Cas de l’internaute Chastry Flex.
Vu la teneur de cette information, l’impact qu’elle peut avoir sur la population en cette période d’incertitude sécuritaire, Congo Check s’est lancé dans la recherche de sa véracité. Pour y arriver Congo Check a contacté Amadou Ba, chef de section de la Communication stratégique de la Monusco à Goma qui a rejeté catégoriquement ces allégations. Il pense que les gens cherchent à tout prix à discréditer les notions unies.
« Bonjour Vous êtes journalistes professionnel. Vous savez pertinemment que c’est de la désinformation qui continue de battre son plein. Ce type de messages cherchent à discréditer tout le système des Nations Unies. La Monusco travaille en étroite collaboration avec les FARDC et la PNC pour justement lutter farouchement contre tous les groupes armés et principalement le M23 conformément à son mandat de protection des populations civiles.» a-t-il répondu à Congo Check
Congo Check a également contacté le mouvement du 23 Mars pour le même dossier. Son porte-parole militaire Willy Ngoma a également rejeté cette information. Il parle d’une manipulation de la population.
« c’est faux, c’est une manipulation » a-t-il répondu à Congo Check.
Congo Check a fait également le monitoring d’autres médias, nulle part Congo Check a trouvé où suivi une telle information publiée.
Tenant en compte les éléments en notre possession, Congo Check n’a trouvé aucun élément pouvant étayer ces accusations. Par conséquent, l’information doit être détruite pour ne pas laisser place à la spéculation et la manipulation, pendant cette période cruciale sur le plan sécuritaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.