À propos

Au moment où les fausses informations foisonnent sur les réseaux sociaux, voire dans les médias conventionnels (radio, télévision, journaux) en République démocratique du Congo. Au moment où des personnalités publiques changent de discours de manière versatile, abusant de la crédulité de la population, il était temps de se munir d’un outil de vérification de faits. Projet de l’ASBL Initiative des factchekers du Congo IFC (Ayant son siège social Quartier Les Volcans 119, avenue boulevard Kanyamuhanga, GOMA/NORD KIVU (République Démocratique du Congo) Immatriculée au RCS de sous le n° F92/37.153 ), Congo Check est le premier site d’information spécialisé en factchecking en République démocratique du Congo. Lancé vers le début de l’année 2018, nous nous sommes donné pour mission de lutter contre les fausses informations devenues monnaie courante sur internet en RDC dont la plupart diffusées par des individus malintentionnées sur les réseaux sociaux et parfois par des sites internet. En plus de cet objectif initial, Congo Check s’est lancé en fin 2018 dans l’évaluation de promesses faites par des hommes politiques et d’autres dirigeants grâce à son nouveau programme dénommé ‘’Baromètre de promesses’’. Le site comporte également un répertoire qui liste les principales publications en ligne jugées fausses après les vérifications menées par l’équipe. L’objectif est de tout mettre en œuvre pour lutter contre la dissémination de la désinformation sur internet et contre l’inexactitude dans les discours de dirigeants et personnalités publiques ainsi que les fausses promesses politiciennes. Nous sommes une initiative indépendante et nous le demeurons jusqu’à présent.

Notre équipe

L’équipe de Congo Check est composée essentiellement des jeunes journalistes pour la plupart indépendants éparpillés dans plusieurs villes de la République démocratique du Congo, en République Centre Afrique et Au Congo Brazzaville.

 Nos activités

Nous produisons des factchecks ou articles de vérification sur des faits relayés soit par des médias, des dirigeants et autres personnalités publiques ainsi que des simples internautes. Nous assistons aussi des rédactions locales et d’autres journalistes indépendants ainsi que d’autres internautes par des séances de formations gratuites sur les stratégies de fact-checking.

 Notre politique

Pour veiller à l’indépendance de nos contenus, nous nous assurons qu’aucun membre de l’équipe n’est impliqué dans des activités politiques ou encore qu’aucun de nous n’entretienne des accointances avec un regroupement politique ou un mouvement citoyen quelconque. Nous suivons ainsi les publications de chacun de nos collaborateurs en ligne pour s’assurer qu’ils n’ont pas pris position ou ne se sont pas engagés dans une lutte politique. Cela dans l’objectif d’assurer l’indépendance de notre projet vis-à-vis des organisations politiques.

 Nos règles de rédaction et étapes de factchecking

Nous suivons un certain nombre des règles dans l’exercice de nos activités qui est celle de la publication de factchecks ou articles de vérification de faits. Les étapes sont les suivantes :
– Nos équipes font une veille sur les réseaux sociaux, mais aussi sur des médias traditionnels comme la radio et la télévision et en fin dans nos communautés, afin d’identifier chaque infox qui pourrait circuler
– Nous identifions aussi l’information que nous sommes appelés à vérifier, ceci se fait quand nous sommes tagués sur les réseaux sociaux, quand des lecteurs ou internautes nous contactent ou contactent un de nos collaborateurs ou quand c’est dans le cadre d’un partenariat.

– Nous identifions la source de l’information à vérifier pour savoir si cette dernière est fiable ou non.

– Nous répertorions les potentielles sources fiables pour confronter aux données de l’information que nous vérifions

– Nous contactons les sources jugées fiables selon le domaine dans lequel nous situons l’information.

– Nous publions les conclusions dans le factcheck. Dans celui-ci nous affirmons si l’information est vraie ou fausse.

Parmi nos règles de base, nous ne n’exprimons pas nos propres avis dans un fact-check mais nous limitons rigoureusement aux faits. Pour la transparence, nous expliquons dans nos textes, les moyens par lesquels nous sommes parvenus à obtenir la vraie version de l’information. Une autre règle importante : nous ne vérifions pas (a) des contenus à caractère privées, (b) des contenus d’atteinte à l’intégrité physique des personnes, (c) des contenus d’espionnage ou de sabotage (d) tout contenu pouvant nuire aux personnes, surtout celles issues des minorités. Nous ne vérifions pas non plus des contenus n’ayant aucun lien avec les pays dans lesquels nous œuvrons, à savoir la République démocratique du Congo, la République du Congo et la République centrafricaine. C’est-à-dire : si vous voulez espionner un partenaire d’affaire, un pays, une entreprise, Congo Check ne fera pas de la vérification pour vous. Nous ne fouillons pas non plus les données personnelles des individus. Nous ne divulguons pas des informations capables de mettre en danger la vie des individus. Nous ne pouvons pas checker des informations pour espionner ou saboter des entités, structures ou organisations. Nous n’orientons pas nos fact-checks pour nuire aux minorités. Nous limitons nos vérifications quand ce sont des faits n’ayant aucun trait ni impact sur la vie sociale ou communautaire dans les pays où nous sommes installés

En cas d’erreur de notre part, le protocole prévu est de faire une correction. Et le signifier dans un nouvel article que nous lions avec celui où il y a l’erreur.

Congo Check, étant signataire du code de principe du Réseau international des fact-checkers (IFCN), se soumet aux principes de transparence et d’impartialité. Si, d’une manière ou d’une autre, vous pensez que l’un de nos articles viole ces principes (voir la vidéo ici https://youtu.be/OVrx_2OYuTg ) vous pouvez nous contacter à info@congocheck.net . Vous pouvez aussi reporter vos préoccupations à l’IFCN, en leur écrivant à info@poynter.org. Veuillez lire ici la politique de réclamation de IFCN : https://ifcncodeofprinciples.poynter.org/complaints-policy

Protocole de correction

Les articles de Congo Check font objet des observations et corrections de toute l’équipe rédactionnelle avant leur publication pour éviter des éventuelles erreurs. Cependant, comme des erreurs factuelles ou omissions peuvent parfois échapper à notre contrôle, nous avons prévu un protocole de correction de nos articles de vérification. La correction de nos articles peut partir de l’observation d’un membre de notre équipe ou de la réaction d’un lecteur. C’est dans cette optique que nous avons prévu sur notre site, un espace à travers lequel nos lecteurs peuvent nous envoyer leurs réactions en cas de besoin.
Procédure et étapes de corrections :

En cas d’erreur, nos lecteurs ont la possibilité de nous le signaler à travers notre adresse email : info@congocheck.net ou d’utiliser l’onglet dénommé « Nous proposer un article » sur le site de Congo Check. Dans cet onglet, nous demandons à nos lecteurs de mettre le nom, l’adresse mail et l’objet du message. S’il s’agit d’une correction ou précision à un article nous vous suggérons de préciser le titre.

-Une fois un lecteur nous signale une erreur dans un de nos articles, l’équipe technique se charge d’accuser la réception de son message
-L’équipe technique à son tour partage le message avec l’équipe éditoriale

-L’équipe éditoriale se charge ainsi de relire l’article concerné par l’observation en tenant compte des observations et recontacte l’auteur du message en cas de besoin

-Si après vérifications, l’équipe éditoriale se rend compte qu’effectivement une erreur a été commise dans l’article, elle charge l’équipe technique d’épingler l’article « en cours de correction » avec la précision sur le contenu concerné par cette correction

-Une fois la correction appliquée, l’article est épinglé « Mis à jour » avec la précision sur le contenu corrigé.

Traitement des réclamations

Nos équipes sont ouvertes aux réclamations, si un fact-check vous paraît erroné. Vous pouvez lire ici (mettre lien) notre politique de correction.

Toutefois, nous ne traitons pas des réclamations :

– Sur base de menaces sur nos équipes
– Si la mauvaise foi est manifeste, en refusant catégoriquement de reconnaître les faits

– Nous ne traitons pas non plus des réclamations en échange d’un quelconque avantage : financier ou autre.

La vérification d’images

Conscient du rôle important que jouent les images dans la diffusion de fausses informations en ligne, nous y accordons un très grand intérêt. La vérification d’images constitue une part considérable de notre travail. Nous utilisons des outils simples et disponibles pour ce faire. Ci-dessous une brève liste d’outils que nous utilisons:

-Google image

-Search by image

– Invid

– TinEye

  Nos sources

Nous veillons à diversifier nos sources mais le plus important pour nous est que la source soit fiable et qu’elle ait des preuves de connaissances dans le domaine de l’information à vérifier. Nous contactons ainsi des sources gouvernementales, des organisations non gouvernementales spécialisées et des experts indépendants pour apporter de la lumière aux sujets que nous vérifions.

  Notre financement

Nous évoluons dès le départ grâce à nos propres moyens à travers des cotisations de certains membres. Cotisations ponctuelles et volontaires. Nous bénéficions également de l’accompagnement technique d’Africa Check (une organisation de fact-checking) qui nous assiste par des séries de mise à niveau et de partage d’expériences via des forums de formation. En octobre 2018, le Shuttleworth Grant de 5000 dollars américains nous avait permis de lancer l’application mobile et de redéfinir le site internet mais aussi de lancer le baromètre des promesses. En 2019, Facebook a financé trois activités de Congo Check dans un programme de Factcheck Ebola. Facebook avait payé pour les formations et pour la publication des visuels. Aucun salaire n’était perçu.

En 2020, Congo Check a été financé par 4 principales sources :
1. Les cotisations des membres fondateurs
2. Le partenariat avec Facebook, dans le programme de tierce partie de vérification des faits
3. Des partenariats de formation et/ou de production de contenu de vérification des faits avec l’ONG Internews.
4. Une prime de 10 000 euros, reçue de l’organisation internationale de la Francophonie, après que Congo Check avait remporté le Premier Prix francophone de l’innovation dans les médias.

Congo Check remporté la 5eme édition du prix francophone de l’innovation dans les médias en novembre 2020 d’un montant de 10.000 euros.

Total des dépenses exercice 2020 :

254 320 dollars américains :

Pourcentage de notre budget consacré aux outils et rédaction : 40%

Pourcentage de notre budget consacré ressources humaines et locaux : 30%

Pourcentage de notre budget consacré à la communication : 10%

Pourcentage de votre budget consacré à la formation : 20%

Sources de revenu pour 2020

Fact-checking avec Facebook : 223 720 (87%)
Formations et services rendus : 14500 + 4500 (5,7%)
Premier prix francophone de l’innovation : 11 600 (4,6%)

Depuis avril 2020, Congo Check fait partie du « Third Party Program » de Facebook avec des responsabilités en République démocratique du Congo, en République centrafricaine et au Congo Brazzaville.

En 2022, Congo Check a reçu le Prix de Google News Initiative pour implémenter le projet “Vérifions”. Fact-checking par SMS.

Congo Check est aussi partenaire, avec Free Press Unlimited (FPU) dans la réalisation d’un projet sur la sécurité des journalistes et le Fact-checking en période de l’Etat de siège.

Congo Check ne reçoit aucun support financier du gouvernement congolais, ni des dirigeants politiques, ni des partis politiques. Cela est pour assurer son indépendance.

En 2022 et 2023, le Congo Check a été principalement financé par 8 sources pour un total de 220.677 dollars américains :

  1. Les contributions des membres fondateurs (12 membres avec des contributions annuelles) ce qui représente jusqu’à 5%.
  2. Partenariat avec Facebook dans le cadre du programme de vérification des faits par une tierce partie. (35%).
  3. Formations à la vérification des faits et/ou partenariats de production de contenu avec l’ONG Internews et l’UNICEF ou Africa Check : jusqu’à 15 % de notre budget.
  4. Bridgeway Foundation dans le programme de lutte contre l’extrémisme violent via la publication des faits (9%).
  5. Google News Initiative et Africa Check (15%)
  6. FPU, Free Press Unlimited chaque année de 2021 à 2023 : 10%
  7. Ukweli bila Chuki (PNUD): 9%
  8. D’autres contrats ponctuels soit de location de nos bureaux, soit de nos missions de mentorat complètent nos revenus. Ils représentent environ 2% de nos revenus.